Mise en pratique des enseignements

Il était arrivé. Des rues malsaines aux chemins sales et humides, jonchés d'immondices et d'animaux morts, si pas d'humains ivres, des bars peu reluisants d'où émanaient les pires jurons et joyeusetés, dans une odeur fort peu accomodante.
Tels se présentaient les quartiers mal famés de la capitale. Il aurait tout aussi bien pu aller ailleurs, dans des zones plus saines, voire même rester à la campagne, mais Arceus savait pourquoi il était là : son suivi de formation lui imposait de choisir la difficulté, ainsi que d'aider les plus faibles, et, chance pour lui, ce quartier répondait à ses exigences.

Attablé d'un air absent à une table extérieur d'un débit de liqueurs et alcools pas très licites, son manteau usé le faisant à peu près passer pour partie intégrante du paysage; attendant le moment où pointerait l'aventure et l'occasion pour lui de s'entraîner, ce qui ne tarderait pas.
En effet, une bande de voyous pourtant d'un certain âge arriva avec fracas dans un bar voisin, dévastèrent l'intérieur, et ressortirent de suite. Ils remontaient la rue en quête d'un autre acte malsain, tandis qu'Arceus se préparait discrètement à combattre, prêt à déployer son épée au dernier moment, pour l'effet de surprise. Encore une centaine de mètres et les huit chahuteurs seraient à son niveau.

Il décida de rester en place jusqu'à la dernière seconde. Utiliser la doctrine Mugen pour la défense, surtout pas pour l'attaque.
Mystérieusement, seul lui semblait s'être rendu compte de loin des actions de ces gens, et tous les autres étaient trop occupés à diverses rigolades et entourloupes pour réaliser. Comment cela allait-il se transformer ?

La souveraine Arasi devait rendre visite à un marchand dans le milieu du Chemin Sombre.
Elle avait en effet besoin de s'acheter quelques bouteilles d'alcool.
Depuis son adolescence, elle prenait plaisir à boire dans ces quartiers.
Déguisée, il était difficile de la reconnaître, d'ailleurs, il lui aurait été impensable de se promener à visage découvert.
Quelle image de la reine aurait donc eu son royaume?

Arasi avait commencé à fréquenter ces quartiers mal fâmés à la mort de ses parents.
Elle s'était sentie tellement démunie en ces temps qu'elle ne pu se réfugier que dans la débauche.
Bien sûr, elle savait pertinemment que son secret ne pouvait pas être découvert, c'est pourquoi, elle attendait la nuit tombée pour sortir.
Ces derniers mois, elle avait été trop occupée pour pouvoir se promener parmi la plus brutale des racailles, mais aujourd'hui, elle avait l'intention de s'offrir un petit moment de plaisir, loin du château, loin des manières et de l'éducation.

Attablée dans un bar, Arasi tenta de se détendre et commanda la plus forte des boissons qu'elle but d'une traite.
A peine avait-elle terminée son breuvage qu'une bande de voyous entra dans le bar.
Certains donnant des coups au patron, d'autres dépouillant quelques hommes à moitié saoul.
Arasi prit peur de ces bandits.
Discrètement, elle se leva et s'immisça derrière la porte afin d'atteindre la ruelle.

Elle couru cent mètres, se cacha derrière un tonneau de vin devant l'échope d'un marchand endormi et patienta, la peur envahissant son coeur, des larmes coulant le long de son visage.

Que faisait-elle ici?

L'endroit où se cacha cette jeune femme, qu'Arceus avait repéré peu avant la ressortie des brigands, était malheureusement droit sur leur chemin.
A mesure que ces derniers avançaient, les gens fuyaient, mais le jeune femme, recroquevillée et complètement fermée psychologiquement ne s'en rendait pas compte, et restait là.

Elle allait se faire détrousser, dans le meilleur des cas, et dans le pire, kidnapper et puis v... Il fallait qu'il empêche ce drame, d'autant plus que la femme lui inspirait tant de vulnérabilité et de pureté, malgré son apparence voilée, qu'une motivation inconnue mais extrêmement vivace de bondir de son siège pour empêcher tout cela de se dérouler s'empara soudain de son esprit, le forçant à faire une croix sur l'effet de surprise.

De toutes ses forces, il fonça vers les bandits, se postant une dizaine de mètres entre eux et le tonneau.

"Repartez, s'il vous plaît". Demanda-t-il fermement, prenant toute sa prestance.

"On le chope, les gars !" Répliquèrent-ils, avant de se ruer sur lui, à deux d'abord.

Parfait. Maintenant que la défense était commençait, il pourrait libérer tout son potentiel... Il commença par arracher le plus vite possible une pierre d'une trentaine de kilos à un mur délabré proche, par la pensée, et l'expédia aussi fort qu'il put sur la tête de son premier adversaire, ce qui assoma également son deuxième, dont la tête était dans l'alignement du tir du bloc. Plus que six. Ses pouvoirs étaient maintenant un peu affaiblis par ce tour, il devrait utiliser pendant un moment une technique de combat non magique avant de pouvoir les réutiliser...

"... Ayaaaaa !" Trois bandits avancèrent épée à la main, pensant le surprendre par le nombre, et s'espaçant bien pour éviter toute éventuelle attaque de pierre à nouveau. Sans mot dire, Arceus déploya son épée télescopique en une demi seconde, et, profitant de l'effet d'imprévu, la planta directement dans l'estomac d'un assaillant, parant directement après l'attaque des deux autres, et reculant pour considérer la situation.
Tout cela avait l'air d'être une partie d'une bande organisée bien plus puissante encore, n'agissant pas au hasard, ce qui expliquait sans doute leur tenue semblable, une sorte d'uniforme.

Si ses pouvoirs étaient pour le moment trop faible pour bouger des pierres, ils pouvaient toujours, en revanche, faire bouger des masses infimes, ce qu'il mit en pratique à l'instant même, en aveuglant les deux ennemis dans un nuage opaque de sable qui composait la chaussée.
Ils tombèrent au sol dans les secondes suivantes, leurs têtes roulant un peu plus loin, le tout formant une boue ocre de sang et de minéraux.

En se dissipant, le nuage permit aux trois derniers bandits de réaliser leurs maigres probabilités de vaincre l'élève, et de leur faire décider de fuir comme jamais.

Arceus souffla. Il était fier d'être apprenti de l'art Mugen, donc la noblesse et la puissance venaient d'être illustrées. Il compacta son épée, vola les cinq bourses des ennemis tombés, et s'avança vers la jeune femme, qui était visiblement toujours aussi choquée et coupée du monde.

"Mademoiselle, tout va bien ?"

Les deux évanouis, pendant ce temps, se réveillèrent et coururent.

La scène qui venait de se produire bouleversa Arasi.
Ces personnes qui s'étaient avancées vers elle l'avait laissée complétement choquée.
Pendant le combat qui opposa les bandits à un homme d'apparence misérable, Arasi resta immobile, tentant de retenir son soufle, espérant ainsi ne pas se faire remarquer.
Cet homme lui faisait peur, tout autant que les bandits.
Sa force était grande, son intelligence aussi.
Très vite, il en eu fini de ces voleurs et ramassa leurs bourses.
Il s'approcha lentement d'Arasi, peut-être de peur de lui inspirer un quelconque sentiment de dégoût ou de peur.
Il lui adressa la parole, prenant ainsi part de son état.

" Je... Oui, je vais bien ", répondit Arasi.

Sa voix était faible, inaudible, comme un léger souffle.
Elle se releva et croisa le regard de cet inconnu.

Elle semblait si frêle et fragile... Ses yeux seuls en témoignaient, presque unique endroit découvert par son voile... quel regard captivant. Qu'est-ce qu'une telle créature viendrait faire seule dans un quartier si peu tranquille ?

Un quartier aussi peu sûr ne convient pas à une jeune femme seule et vulnérable comme vous... Vous venez d'en faire l'expérience.
... Vous n'êtes pas dans votre état normal, de toute façon. Voudriez-vous un peu d'aide pour vous ramener en lieu sûr, mademoiselle ... ?

Lui répliqua-t-il, d'un ton prévenant mais imperceptiblement grondeur, comme s'il lui en voulait de s'être autant exposée à ces dangers.

De toute manière, il estimait sa question inutile, tant recommencer à se balader seule et dans son triste état par ici serait pour ainsi dire suicidaire.
Cela lui offrirait donc de quoi chasser pour un temps sa soloitude, tout en prolongeant sa bonne action du jour, pour une personne dont il ne connaissait même pas le nom. Comme pour paraître moins suspect, il retira à cet instant son capuchon, tout en dépoussiérant sa cape. Sans doute espérait-il en lui-même que la jeune femme en ferait autant, lui faisant découvrir un visage qui l'obnubilait plus d'instant en instant.

En fait... Non. Vous n'avez pas l'air en état de faire le chemin nécessaire. Venez prendre un petit remontant, ma table est juste ici...

Il désigna la table qu'il avait quitté peu avant. Avec sa récente rentrée de liquidités, il pourrait parfaitement lui payer le meilleur des meilleurs remontants du tavernier...

Quand il enleva son capuchon, Arasi se rendit compte que son sauveur n'était pas si laid.
Malgré quelques apparences navreuses comme un manque d'hygiène certain, une certaine tendance à boire et une odeur assez nauséabonde.
Cela mis à part, Arasi ne pouvait faire autrement que de remercier son sauveur, pour cela, elle lui tendit sa main.
Elle se rendit compte qu'elle portait à son majeur, l'anneau royal.
Elle tenta de le cacher.
Elle refusa l'invitation et s'enfui en courant dans la ruelle.
Le visage voilé...

La jeune femme était trop chamboulée pour agir logiquement. De toute façon elle ne pourrait aller bien loin, la ruelle dans laquelle elle s'était engagée était bloquée pour cause d'effondrement du petit pont de pierre qui permettait de franchir une rivière perpendiculaire au sens de cette rue.

Que ne pouvait-il pas lui arriver là-bas ? Résigné, Arceus la rejoignit en marchant, vu son impossibilité d'aller plus loin.

Mademoiselle, qui que vous soyez parmi la haute ou la basse société, réfléchissez, vous ne vous tirerez pas de ce quartier sinistre indemne sans mon aide, et je pense comprendre que vous pourriez perdre beaucoup de richesses dans une agression... Je ne suis pas d'ici et je ne sais pas ce que veut dire votre anneau, mais je ne vous veux aucun mal, sinon pourquoi vous aurais-je sauvée ?

Lui demanda-t-il, faisant bien attention à empêcher toute éventuelle fuite par la sortie de la ruelle qu'il occupait. Elle avait le choix de refuser son aide, mais Arceus ne donnerait plus cher de sa peau dans ce cas. Si elle réfléchissant ne serait-ce qu'une seule seconde, elle comprendrait que sa survie lui imposait l'aide de l'apprenti Mugen.

Si vous pensez que je vais vous agresser, que ce soit moi ou un autre ne changerait rien. Par contre, si je suis vraiment votre allié, vous rejoindrez la haute ville sans problème. Vous avez tout à gagner à accepter mes service, jeune femme.

Il avait parlé sans agressivité. Il avait juste exposé les faits. Peut-être serait-elle finalement logique dans ses actes, après bien des tourments et des grammes d'alcool dans son système.

Arasi était totalement sobre, mais quel genre de personne accepterait l'aide d'un inconnu buvant dans une ruelle aussi sale et mal fréquentée.

" J'accepte votre aide, il faut que je rejoigne les rues marchandes au plus vite! ".

Arasi avait l'intention d'y louer un cheval pour pouvoir rentrer au château, bien décidée à récompensé son serviteur s'il arriavait à la faire sortir de ce cauchemard indemne.

* Je ne reviendrai plus jamais ici, c'est endroit a tellement changé, les gens aussi *

" Quel est votre nom ?"

Arasi sourit à l'homme, croisant à nouveau son regard et lui tendit sa main, pour qu'il l'aide à s'enfuir...

Il lui serra la main d'une manière chaleureuse et rassurante, mais ressentit comme une déflagration interne au moment du contact avec sa main, pour une raison qui lui restait inconnue; mais resta de marbre, à grands efforts de maîtrise.
Pour réaction, il lui envoya de toute la force psychique dont il disposait un calme bienfaisant par la poignée de mains.

Shaymin, Arceus Shaymin. Je ne suis ni de F'len ni d'Im, je suis un apprenti du noble art Mugen, dont vous avez eu l'honneur de voir un échantillon tout à l'heure, installé aux environs de la ville pour une durée indéterminée.

Et vous ?

Intérieurement, il savait qu'elle avait énormément de raisons personnelles de ne pas le révéler, mais s'il demanda cela, ce n'était que pour juger la réponse qu'elle lui fournirait. Il sentait énormément de trouble et de sentiments désordonnés en elle par la connexion physique qui existait entre leurs esprits en ce moment. Après avoir fait son possible pour apaiser un maximum l'inconnue, il relâcha sa poignée.

En un quart d'heure de marche cet endroit ne serait plus qu'un vieux souvenir macabre dans leurs esprits. Mais d'abord, et la jeune femme en semblait avoir grandement besoin, il fallait retourner à ce bar, pour d'une part régler l'ardoise, et d'autre part que les deux puissent se reposer, chacun épuisé par l'émotion ou l'action.
Changer les émotions des gens, prévoir toute action future et contrôler ce que son entourage faisait, tel était en effet un des pans majeurs de la philosophie de l'art Mugen -ce qui assura par ailleurs le succès de bien des quêtes-.

"Je me nomme Hachikô, je suis la fille d'un marchand",mentit Arasi.
Il était évident que dévoiler son nom lui causerait des soucis importants, de plus, même si Arceus tentait de la rassurer, elle ne pouvait lui accorder aucune confiance, même s'il se jugeait bon et noble, un homme fréquentant ce genre de quartier ne pouvait être que mauvais.
Il semblait l'entraîner vers le bar qu'elle avait voulu fuir une demie heure plus tôt.
Arasi n'avait aucunement l'intention de se reposer, ou de boire en pareilles circonstances!
Elle savait que cela serait trop risqué, et si son chevalier servant n'était pas prêt à accepter cela, elle partirait toute seule.
Malgré ses airs fragiles, Arasi était forte et avait appris à se débrouiller seule.
Diriger un royaume demandait beaucoup de responsabilités et elle devait constamment s'en remettre à sa conscience, son intuition qui ne l'avaient jamais trompée.
Il fallait absolument qu'elle rentre au château car sa soeur devait revenir de son périple aujourd'hui et qu'elle lui manquait énormément.
De plus, Loweleï s'inquiéterait de ne pas trouver Arasi dansant gaiement en charmante compagnie.
* Il faut que je rentre au château, maintenant!, mais comment faire, j'ai l'impression que tout ce qui m'entoure me veut du mal*

" Merci de m'avoir secouru, maintenant partons, tout de suite, si vous ne venez pas avec parceq-eu vous vous sentez trop faible, reposez-vous, il est impératif que je rentre, mon père est souffrant, je suis venu ici lui acheter quelques substances qui pourraient le soigné, je m'excuse de vous avoir causé des ennuis mais je n'ai plus besoin de vous. Tenez, ceci vous permettra de vous offrir à boire et par la même occasion, régler ma note. "

Arasi lui tendit quelques écus d'or.

" Ceci devrait suffire, qu'en pensez-vous? "

Elle se dirigea ensuite de façon à sortir du chemin sombre, du bon côté cette fois-ci, aucun effondremment de pierre ne bloquait le chemin, d'ici, elle pouvait appercevoir la Grand-Place.
La ruelle était maintenant déserte, le soleil semblait se lever.
Ses quelques rayons permetraient à Arasi de se repérer.
Elle salua Arceus et se mit en marche, laissant derrière elle, un homme perplexe, trop fatigué pour pouvoir la suivre.
A plusieurs reprise, elle se retourna, afin de voir si quelqu'un la suivait, mais seul le claquement de ses chaussures résonait parmi les pavés.
Bientôt, l'odeur des pains fourrés atteignait ses narines, la guidant jusqu'à la Grand-Place.
Elle y était enfin arrivée, saine et sauve et ... seule.

Eh ben, le voilà planté sur place, trop exténué pour pouvoir la suivre, ce qu'il ferait, puisqu'il ne pouvait accepter autant d'argent pour un combat peu éprouvant, et ayant de plus les cinq bourses volées sur lui. De toute manière, le Mugen ne lui permettait de recevoir de l'argent que de combat à l'avance prévus comme actes rémunérés, les bonnes actions devant rester pures.

Il récupéra ainsi peu à peu, assis à sa table, peu de temps seulement, avant de se remttre en route.
Après avoir réglé (en utilisant sa propre bourse), il commença par marcher rapidement dans la direction dans laquelle la jeune fille était partie.
Hachikô... Et pourquoi pas Hibartienne la Pieuse, tant qu'on y était ? Soit, ce serait toujour un sujet de conversation.

Un homme simple n'aurait jamais pu retrouver qui que ce soit dans de telles conditions de désordre, mais la connexion qu'il avait établie avec elle quelques instant au préalable lui permettait, comme il l'avait prévu, de percevoir une connexion avec l'aura de la jeune femme.
Il eut en effet tôt fait de retrouver sa trace, arrivant peu après elle aux mêmes endroits, enlevant toutefois sa cape, responsable seule de l'odeur, ayant été en contact avec le nuage nauséabond créé pour le combat, et la rangeant dans un sac à dos en toile prévu à cet effet.

Mis à part quelques traces de poussière sur son visage, il était désormais digne visuellement d'être membre de la jeunesse dorée du centre-ville, tout comme olfactivement...

Hachiko, si l'on peut dire, s'était enfin arrêtée quelque part dans le quartier huppé, baigné de soleil et d'effluves pâtissières. Après l'avoir rejointe de loin, il s'avança vers elle, les écus prêts à être rendus.

Hachikô, ou qui que vous soyez... Je ne peux accepter de telle rétribution. Humblement je vous remets vos écus, dites-vous simplement que votre récompense sera d'avoir offert à un étranger noble un moment d'aventure dans ses journées grises.

[i]Et il lui sourit, sans même s'en rendre compte, par la sympathie et la reconnaissance qu'il éprouvait envers cette femme qui n'avait pourtant rien fait pour lui...

C'est courageux de votre part de venir jusqu'ici pour me rendre ces quelques écus, mais vous les avez mérités.
Comment avez-vous fait pour me retrouver?
Le fruit d'un hasard?

Arasi ricana sachant que cet homme l'avait recherché.

Passez un bonne journée, que celle-ci vous offre d'autres aventures.

Arasi monta sur son cheval, enleva sa capuche dévoilant aux marchands et passants sa longue chevelure brune aux effluves parfumées.
D'un coup de talon, elle mit en route sa monture, en direction du château.
Sans un regard, la jeune reine disparu au loin parmi la foule.

Un visage inoubliable... Et une noble, elle aussi, si l'on en croyait la direction vers le château qu'elle parcourait. Que faisait-elle dans les bas quartiers seule, pourquoi tant d'assurance après avoir frôlé la mort ?

Tout cela commençait à ressembler à une forme de mépris... Peu importe. Il la retrouverait tôt ou tard, et même au cas que la connexion s'estomperait, les écus étaient suffisament restés dans l'aura de la jeune noble pour s'en imprégner le plus possible. Il était en capacité désormais de retrouver n'importe quand cette femme... Pratique.

Maintenant, il allait rentrer chez lui, dans l'attente dans le calme d'une autre rencontre possible avec elle. Il lui suffirait de lui rendre d'autres écus identiques, pour conserver son pouvoir de localisation, afin de rendre possibles d'autres rencontres. Après tout, cette jeune anonyme était sa première vraie discussion depuis son arrivée à Im...

Il atteignit son installation sur pilotis d'une petite mare dans l'heure qui suivit, et s'endormit, perturbé par le souvenir, et la connexion psychique.

[Bon, je pense que le topic est fini, si tu veux ajouter un dernier commentaire, tu peux]