Distribution du courrier.

Arasi visitait chaque habitant noble des beaux quartiers afin de leurs remettre en mains propres une invitation à dîner au château.
La plupart d'entre eux aceptèrent de venir au château, cependant, ils furent assez étonné de la voir arriver chez eux de cette manière.

Arasi était ravie de toute ces réponses positives.

* C'est la reine de F'len qui va être contente de l'accueil de mon peuple *

Vers la fin de l'après-midi, lorsqu'Arasi termina sa quête, elle s'installa sur le rebord d'une fontaine.
Celles-ci étaient très nombreuses à Im.
Elle but quelques gorgées de l'eau pure, provenant du lac enchanté.
Une fois désaltérée, elle retira ses souliers et plongea ses pieds dans l'eau glacée pour clamer sa crampe qui lui faisait mal depuis le début de la journée.
Elle appercevait le château au loin et se demandait si Loweleï était rentrée.
Peut-être avait-elle déjà lu le mot qu'elle lui avait laissé?

- "Quelle longue journée !, se surpris à dire Arasi."

Il est vrai que cette journée avait été plus une corvée qu'un réel plaisir.
La jeune reine ferma ses yeux, laissant le vent caressé son visage d'une légère brise...
Elle repensait à ses parents, à son amour d'enfance, à sa soeur,...
La vie valait-elle la peine de continuer?

Tout à coup, Arasi fut sortie de sa rêverie par une voix qui s'élèvait dans le silence des rues...

Arceus, comme à son habitude, sillonnait paisiblement la ville, pour s'imprégner des moeurs et de la culture qu'il ne possédait toujours pas à cent pourcents.

Chez lui, avant d'émigrer, il avait toujours été un digne représentant de son village, ayant l'éloquence et la tenue de mise. Mais ici, même si il y avait peu de différences, il lui restait à intégrer quelques points mineurs.
Il sortait d'une cabine, où il venait de parler à son ancien maître, resté en pays natal. Quelle civilisation !

Arrivant sur une place disposant d'une fontaine, il s'approcha de celle-ci pour boire, cette conversation l'ayant épuisé, et se retrouva en face d'une jeune femme qui semblait elle aussi épuisée, dans une autres mesure. En quelques instants, il la reconnut.

Hé, bonjour, demoiselle ! Comment allez vous depuis votre péripétie des bas-quartiers ?


Hj Le téléphone existe ! En fait, la tribu dont Arceus est originaire est puissante, mais reste dans l'ombre. Elle a accumulé une très grande connaissance, et s'en est servi pour la communication. Ils ont amélioré la technique des "téléphones" créés avec des moîtes de conserve liés avec des ficelles.
Avec des boîtes spéciales, appelées comBINEs, qui sont placées dans des CAbanes (ceci explique le nom de cabine), et reliées par des fils magiques extrêmement longs et résistants, on peut communiquer instantanément avec tout le réseau.
Les cabines sont rares, mais dans une ville si développée, la tribu a de nombreux contacts, passés et présents, qui ont entre autre installé ce téléphone. Evidemment, seul Arceus et la tribu ont connaissance des cabines téléphoniques. Hj

Cael était descendu des hautes terres depuis désormais une semaine. Ne conaissant pas très bien "le monde d'en bas", il avait eut pas mal de difficultées à s'orienter. On lui avait conseiller la ville d'Im, et s'il en croyait ses indicateurs, ils devrait y trouver de la richesse et de la gloire... Bien entendu c'était absurde, comme pouvait-on trouver de la gloire autrement qu'en chassant ? Et les humains ne se chassaient pas. Donc, par une simple réflexion, on pouvait juste trouver la ville assez grande. Même si la plus haute maison n'arrivait pas à la cheville des pics de son pays natal.

Cael arpentais les rues, cherchant à trouver quelques resseignements. Toute cette agitation autour de lui comment ça à lui donner mal à la tête.

Son attention fut à ce moment là captée par les cris d'une femme. Celle-ci, richement acoutrée, avait visiblement l'air perturbée. Elle parlait de vol... Le vol n'exitait bien entendu plus parmis les homme, elle aurait du le savoir. Pourquoi voler son confrère quand la nature pourvais pourvenir à ses besoin. La voie de l'Ours préchait le travail, pas la dévloyauté... Les gens des villes étaient décidément bien ignares.

Mais, voyant que la personne s'obstinait, Cael se décida -afin de faire cas de bonne figure- d'aider la jeune femme. Il la ratrapa en quelques grandes enjambées, et lui tapota sur l'épaule.

"Vous avez un problème, jeune femme ? Vous criez comme si l'esprit du Loup était à vos trousses !"


[HJ]Je m'excuse à l'avance, mais je suis peu présent en semaine. Donc je ne répondrais peut-être pas tout de suite[/HJ]

Hj Arasi... Tu veux que je te traîne devant les tribunaux, ou quoi ?

"Il est strictement interdit de faire agir un personnage qui n'est pas le sien."


Donc, tu ne peux pas me voir m'approcher, vu que je ne fais pas ça.
Et ensuite enlève-moi cette apparence vulgaire, la cape et la tenue Mugen sont inégalées ! =)))

Allez, je te fais confiance... Hj

L'homme qui s'approcha d'Arasi pour lui tapoter l'épaule la rassura.
Elle fut très heureuse de ne plus être aussi seule face à Arceus.

- "Je... non, enfin oui, mon problème... c'est cet homme là-bas.

Il me fait peur, je... Je n'aurai pas du venir ici... Je..."

Elle regarda l'inconnu et lui sourit.

- "Pardon, c'était ridicule, je n'aurai pas du appeler au secours si vite, il m'a juste fait très peur et je me suis emportée."

Arasi lui tendit une invitation.

- "Tenez, prenez ceci, pour vous dédomager, c'est une invitation au château, on va fêter l'arriver d'une reine en nos terres et ce serait bien que vous y alliez."

Arasi lui tendit le papier, ésperant que l'homma accepterait de venir.


Elle se sentait intrigué par cet homme et tellement démunie...
Plus un son ne pourrait parvenir de sa bouche.

Arasi regardait l'inconnu, elle ésperait qu'il prendrait la parole à sa place.
Elle se sentait faible, si seulement Loweleï était là, peut-être aurait-elle pu intervenir?

Arceus n'inspirait guère confiance, de plus, son petit ton hautain mettait Arasi hors d'elle.
De quel droit se permettait-il de s'inviter à un dîner de la plus haute noblesse de tout le royaume?!
C'est abus d'autorité venant de la part d'un étranger envers une reine!
Honte à lui.

* Cet homme devrait passer quelques temps dans mes donjons, aborder ma maladie pour l'alcool en ma préscence devrait être puni, me manquer de respect!, quel personnage vulgaire. S'en servir contre moi! *

- "Ce dîner est strictement privé, ce n'est pas une fête annuelle donnée pour entretenir les terres des villageois, tout le monde ne peut pas être invité!
Pour qui vous prenez-vous pour me dicter ma conduite?
Vous parlez de moi comme d'une personne qui ne sait pas remercier quelqu'un qui serait digne d'un remerciemment.
Mais ne vous a-t-on pas appris dans votre citée à respecter une femme?
Ne vous a-t-on pas appris à respecter la noblesse?
Ne vous a-t-on pas dit de respecter une reine?
Il ne me faudrait rien pour vous garder dans mes donjons, je peux vous chasser de mes terres à ma guise, comprenez-vous?
Qui êtes-vous pour vous sentir aussi supérieur?
Un ambassadeur?
Laisser moi rire, voulez-vous?
Quelle autorité avez-vous sur moi?
Oser me manquer de respect, profiter de ma vulnérabilité à 2 reprises!
Je n'ai pas assez de mots pour qualifier votre atitude.
Qu'attendez-vous de moi?
Je vous ai proposé des écus?
Pourquoi me les avoir rendu?
Pourquoi me suivez-vous?
Laissez-moi vivre, laissez-moi respirer."

Arasi fixait maintenant Arceus, son regard rempli de haine.
Elle n'avait jamais ressenti un sentiment aussi fort que celui-ci envers une personne.

- " Je veux bien vous pardonner cette fois-ci de votre impertinence, si vous désirez venir au château, vous n'aurez combattre un duc ou un marquis puisqu'apparemment vous n'êtes qu'un barbare.
Ou allez tout simplement chercher les invitations égarées par votre faute.
Ainsi vous participerez à quelque chose de juste."

La reine, mis sa capuche sur la tête, prête à riposter au moindre coup, à la moindre remarque.

Hj J'ai pas abordé ta maladie Hj


Elle n'était toujours pas sortie de son aveuglement. Tant pis.

Ma bonne dame, vous vous donnez aisément le bon rôle, alors que sans moi vous ne seriez sûrement plus qu'une épave aux service de quelques brigands. Le respect, je vous le montre en vous sauvant la vie de manière inconditionnelle, et vous, vous me crachez pour toute réponse à ce bras tendu, dans le visage.

Vous êtes bien présomptueuse de rejeter vos démons et la responsabilité de vos dépendances sur celui à qui vous devez votre salut !
Au nom des liens immémoriaux qui unissent nos deux nations, dont le rapport de force en notre faveur ne serait pas le moins du monde compliqué à révéler au continent entier, je consens à passer l'éponge sur ce que je considère comme de la jeunesse balbutiante.

Nous avons de tous temps su nous montrer philosophes envers les erreurs de jugements de nos alliés et vassaux, mais je ne pourrai taire davantage toute éventuelle bévue à l'avenir. Je ne vous suis pas, malgré le fait que j'aie été amené à vous protéger, le hasard m'a simplement permis de me trouver ici en même temps que vous.

N'essayez pas d'user de la force contre moi, vous savez que je sortirais de toute manière vainqueur contre le peu de soldats présents, et que cela pourrait marquer le terme d'une entente réciproquement profitable de deux nations ancienne de bien des générations... La balle est dans votre camp, altesse. Voici vos invitations.

A cet instant, les invitations qui gisaient au sol s'animèrent, puis lévitèrent en peu de temps, puis arrivèrent simplement en un bel arrangement en face de la reine, comme étant en train d'attendre qu'une personne les saisisse. Il regarda amicalement la souveraine dans les yeux, un regard aussi détendu et franc que les phrases qu'il avait prononcées.

Superbe. Il venait d'arriver, il ne comprenait déjà même plus ce qu'il passait. La femme criait, puis ne criait plus, elle en voulait à un homme, puis l'invitait... Mais qu'est-ce que c'était que cet endroit ?! Malgré tout, ces deux personnes l'intriguaient. La jeune femme était aparament puissantes -même si à sa carrure on voyait bien qu'elle ne chassait pas-, et l'homme avait l'air très sur de soi. Trop sur de soi. En fesant voler ses petits bouts de papiers, il n'avait pas hesité à montrer ses talents... Mais bon, comme on disait, "qui est véritablement fort cache sa force". Même si cet homme devait être un simple prestidigiateur, il avait quelque chose troublant dans le regard.

Se secouant pour reprendre un peu de contenance, Cael accepta l'invitation. Et si l'autre homme y allait, il pourrait en savoir plus sur lui.

"Très bien, je viendrais, Dame ?"

[HJ]Un petit peu de considération serait sympa, vis-à-vis de l'absence des gens. Cinq messages peuvent suffir à larguer quelqu'un.[/HJ]

On venait de lui répondre encore par une question. Ces gens ne conaissent vraiment pas la façon de procéder. Question-réponse, Question réponse. Pas Question question. Ces gens étaient primitifs où quoi ?! Remarque, pour s'habiller avec des tissus fins comme la dame, ou des haillons comme l'homme, il fallait croire qu'ils avaient de serieux problèmes de civilisation. De la fourrure et du cuir, voila ce qu'il fallait !

Afin de faire cas de bonne figure, une fois de plus, Cael consentit à répondre, bien qu'il restait sur sa fain quant au nom de son interlocutrice.

"Cael. Cael...Udrim" Son nom avait été dit si bas et avec dégout qu'il craignât un instant que ça sa haine envers ses origines soit vite remarqué. De toute façon, que cela fesait il ? Ce n'était qu'un nom...

Im ? F'len ? Désolé, je ne suis pas d'ici. Ma conaissance des basses-terres s'arrête à la valée des bois crochus. Et nous avons tendance à l'éviter. Je l'ai contourné sur environs 40 miles pour arriver ici. C'était à environs septs jours de marche je crois.

* Cael Udrim, quel nom étrange, il semble si différent des gens d'ici. *

Arasi avait du tendre l'oreille pour comprendre ce qu'avait dit Cael Udrim.
Il avait parlé si bas.
Il avait l'allure d'un étranger, ainsi vêtu.
Cael venait donc d'une autre terre.
Arasi qui n'avait jamais quitté Im ne connaissait pas bien le reste du monde mais peut-être que sa soeur Loweleï connaissait l'endorit d'où venait Cael?
Peut-être comprendrait-elle mieux cet étranger qu'Arasi.