La vie est dure dans un verre d'eau...

Plus qu'une nuit à passer dans cette sordide mansarde, et ensuite, ce serait le départ. Cette ville était vraiment miteuse... Pour la quatrième fois, Cael s'était fait accoster par un attroupement de miséreux, qui l'avait suivit jusqu'à l'entrée de l'auberge. Décidément, ces gens n'avaient pas de chance, ils devaient vivre de rien, et sûrement crever de faim. Mais en même temps, ils ne faisaient pas grande chose pour se sortir de ce merdier. A leur place, Cael aurait gagné les bois, et chassé pour survivre. Facile, rapide, et ça donnait de quoi se remplir la panse. A propos de nourriture, l'homme commençait à avoir faim. Il mangerait sûrement un immonde gruau à l'auberge, en priant pour ne pas tout vomir.

D'un pas rapide, il poussa la porte de l'établissement peu reluisant, rata une marche, tenta tant bien que mal de se rétablir, mais se pris les pieds dans un tapis rongé par les mites, et s'étala de tout son poids sur une longue table, où à l'extrémité dansait un nain [un humain nain, pas un nain style gimli] , qui fut projeté à la tête d’un gros barbare, qui relança le nain sur un autre type, déclenchant une grosse bagarre. Cael se redressa, évita un tabouret, et se dirigea vers le comptoir, tout en esquivant divers projectiles.

"A boire et à manger, dans ma chambre, garçon !"

Il s'aperçut trop tard qu'il venait de s'adresser à un inconnu, plutôt étrange, avec un masque, et qui semblait être rond comme une queue de pelle.

"J'te connais toi ?"

Il y eut un léger moment de flottement, et pendant un court instant, tout le regroupement de personne se tourna vers le barbare gémissant de douleur, suite au "traitement" que lui avait fait subir l'inconnu, ainsi que le nabot qui s'était écrasé les dents contre le par-terre. Puis, quelques secondes après, le silence fut rompu par un nouveau bruit de coup de poing : un type avait profité de la béatitude générale pour lancer sa main en plein dans la poire d'un autre, et la bagarre reprit de plus belle.

Cael se baissa un instant, pour éviter une bouteille lancée à son intention, qui alla finir sa course dans la tête d'un musicien, trop emplis de verve artistique et lancé dans son air enjoué pour voir arriver le projectile. Et dans cette merveilleuse cohue, au beau milieu de poings, coups de pieds, personnes lancées du haut du deuxième étage, en mezzanine, et autres bouteilles volantes, Cael commençait à se plaire. Il esquiva une beigne d'un autre type qu'il ne connaissait pas, et lui envoya son pied dans les valseuses, lui attrapant sa bouteille de rhum au passage. D'une grande inspiration, il vida la bouteille à demi pleine, avant de la fracasser sur la tronche d'un type qui voulait le ceinturer par derrière.
Manque de bol, il se déséquilibrer par un type qui s'écrasa à ses pieds, et quatre ivrognes en profitèrent pour lui attraper les bras et les jambes, afin de pratiquer la technique dite du "bélier humain". On ne sait pourquoi, le jeune homme se fit coiffer d'un chapeau -un beau tricot noir-, avant de se faire écraser la tronche contre le comptoir. Sonné et complètement déboussolé, Cael vit tourner quelques chandelles autour de sa tête, avant de se reprendre, et d'éviter une chaise le visant. il faucha le "manieur de chaise", avant de l'envoyer valser dans la masse grouillante. Se retournant, il retomba face à face avec l'étrange inconnu, mis hors service le barbare et le nabot. Ni une ni deux, ne sachant pas spécialement pourquoi il faisait ça, Cael prit une bouteille sur le comptoir, et l'écrasa sur la tête de l'inconnu. Après avoir bu ce qui restait dans le tesson de bouteille, il jeta ce dernier et cria aux autres.

"Je voulais avoir le plaisir de faire ça moi même !"

Une grande partie des ivrognes eurent un rire gras, certains même applaudirent -d'ailleurs pourquoi ? Cael n'avait que mis hors service quelqu'un de plus, parmis quelques autres-, et la bagarre se calma peu à peu, jusqu'à ce que le barbare se redressa, de nombreuses marques de semelles sur le visage, signe qu'il avait été sacrément piétiné.

"Ce salopard m'a éborgné ! Foutez moi cette charogne au billot !"
"Tout doux, monsieur n'a qu'un œil... Le jeter dans l'auge à cochon suffira bien..."

Le barbare, suite à l'insulte, vit rouge. Il voulut s'élancer sur Cael, mais pas encore remis de ses contusions, il s'étala le nez contre le sol. Les autres ivrognes rirent lourdement, certains scandant "L'auge à cochon !". Finalement, l'inconnu et les autres assommés furent portés et jetés dans une cloaque, à côté des porcs, juste à l'extérieur de la taverne.

Cael, tentant tant bien que mal à rester de bout, prit une autre bouteille au comptoir, et sortit avec le reste des clients, mais ceux-ci ayant une fois jeté les "perdants" dans la boue ils se retirèrent, alors que le jeune homme, resta, et s'assit sur un tonneau, buvant à la bouteille. Il devrait bien en laisser un peu pour cet inconnu, afin de lui en donner à son réveil... Il lui devait bien ça, après l'avoir envoyé dans l'auge à cochon...

[désolé d'avoir légèrement agi à ta place, j'espère que tu le prendra pas mal Et je te laisserais l'occasion de te venger ^^ qui aime bien châtie bien xD]

Nash se réveilla dans une sorte de boue, immonde mélange d'eau croupie, de bouffe déja consommée et d'un soupçon d'un liquide dont il valait mieux ignorer la provenance, du moins pour éviter d'étaler par dessus ce brouet horrible, un autre liquide hétérogéne fort odorant que certain ont pour habitude d'appeler "Rejet". Le pauvre alchimiste, semblait étre moins gris qu'avant, comme si l'alcool était resté à l'intérieur de l'établissement d'où parvenait encore à l'extérieur, les bruits d'une rixe ayant repris de plus belle. De toute maniére, le jeune Danahara ne se sentait plus de re-rentrer dans ce boui-boui infesté de vers et d'autre bestiole plus sympathique l'une que l'autre. Non pas qu'il ait eu soudainement l'estomac sensible, ou qu'il n'eut soudainement plus soif, mais il était plutôt retenus par le fait qu'on venait de lui taxer sa bourse, peu pleine certe mais contenant de quoi s'arroser le gosier pendant encore un bon moment. Le jeune homme se releva d'un air morne en consomant une de ses bestioles.
*Mal à la tête*

Apres ces pensée ô combien réaliste, l'alchimiste remarqua qu'un homme semblait attendre son réveil, munit d'une bouteille contenant encore un petit peu de l'alcool innomable du bar. Nash n'attendit pas une quelconque proposition de l'étranger qu'il avait déja vu dans le bar et à qui il avait d'ailleurs proposé à boire, ce qui apparement n'avait rien entrainé de bon pour le malheureux gamin en quasi-coma éthylique, c'est pourquoi c'est d'un grognement rustre qu'il arracha le récipient et consoma goulument le contenu alcoolisé. Le peu de liquide ne suffit pas à appaiser la soif du gars masqué qui commençait à trouver que cette journée tournait au plus mal.

"Dis donc euh..mach.."

"Eh!! vous là-bas."

Une rapide observation montra à Nash que la journée venait encore de descendre d'un cran dans le rang de ce que certains appele bonne journée puisque qu'un petit détachement de la millice en faction dans la zone venait d'être envoyé par quelques vils délateurs. Vraiment, on ne peut plus se battre en silence et dans la paix dans ce patelin paumé. L'alchimiste ne voulant pas être dérangé plus longtemps et ayant encore la rage au ventre d'avoir été rossé par les bouseux de la taverne ne chercha pas vraiment à comprendre la situation que de toute maniére son mal de crâne l'empéchait d'analyser, chargea les hommes d'arme équipé de sa seule bouteille vide comme menace. Mais les cul terreux en conserve connaissait lur travail et avait déja entouré les deux hommes, ce qui n'empécha pas le plus boueux des deux d'attraper le premier compére à sa portée pour un combat dans les régles...régles de la rue j'entends, donc non loin de l'entrée du boui-boui plein de vermine.

"Allez viens cul terreux"

"Je vais t'enfoncer tes paroles dans la gorge d'un coup d'épée"

Et l'homme joignit le geste à la parole mettant sabre au clair pour tenter d'abattre son adversaire d'un moulinet maladroit qui amena sa lame se planter de taille dans l'un des pilone soutenant l'entrée du bar. Le jeune alcoolique n'eut pas à regarder deux fois pour voir là une faille de taille dans laquelle il pénétra avant d'abattre avec violence la bouteille qu'il avait en main, sur le visage de son agresseur qui pourtant ne lacha pas sa prise sur son arme. Voyant cette petite difficulté, l'un de ses camarades chargea Nash d'un cri haineuh avant d'abattre sur lui une rapiére plus contandante que tranchante au vu de l'état de la lame. D'un habile sursaut, l'alchimiste fit pivoter le corps de son précédent adversaire qui perdit plus qu'un membre dans l'aventure vu que l'épée était toujours soutenus par un bras qu'une rigidité maintenait. Les hostimité avait donc réelement commencé, même si le Danahara n'avait encore eu la présence d'esprit de ramasser l'arme mainetant libre de toute prise dangereuse...

Tiens, les choses se corsaient... après une bataille de rue, désormais c'était des miliciens qui venaient l'emmerder. Et l'autre débris lui avait déjà pris sa bouteille... Mais bon sang, c'était quoi cette journée ?! Pas moyen de rentrer à sa chambre, et de pioncer ? Mais non, il fallait que le monde se mette en travers de lui et de son plumard...
Cael se leva, s'approcha des miliciens... Si on pouvait éviter une seconde baston, ce n'en serait que mieux. Il essaya de calmer les soudards, mais cela sonnait tellement faux...

"Ecoutez les gars, laissez cette ordure, il est bon qu'à désaoûler et à vomir ses tripes... Vous ne gagnerez rien à l'emmener, à part une corvée de nettoyage de la prison..."

Malheureusement, le dialogue n'était pas la point fort de ces miliciens. En guise de réponse, Cael se reçut quelques crachats et des insultes, tandis que les soudards empoignaient de plus belle son compagnon d'infortune.

*Ils l'auront voulu... je déteste ces journées crevantes...*

"Je vous avais prévenu. Préparez vous, les culs terreux !"

Cael voulu dégainer son épée, mais tâta en vain à sa ceinture. La boucle était vide. Soupirant, le jeune homme se dit qu'il arriverait bien à se démener sans armes. Cette idées paraissait surréaliste, alors que quatre des miliciens restants -l'un trop occupé à ceinturer l'ivrogne et l'autre affalé sur un bidon, des bouts de verre dans le front- se tournaient vers lui, coutelas brandis.

Ces hommes ne devaient pas être très dangereux, vu la façon dont ils se postaient. Ils devaient s'attendre à tomber sur un autre ivrogne de plus, incapable de résister, et non sur quelqu'un capable de se battre correctement. De plus, leurs armes de service devaient plus avoir une fonction intimidante que vraiment dangereuse.

Cael fit mine de fuir, fonçant dans le cul de sac. Les quatre miliciens le suivirent en courant, en hurlant des "On le coince !". Juste au moment d'être acculé contre le muret, Cael sauta de toutes ses forces, et se repoussa en s'appuyant avec ses jambes contre le muret. Il revint avec une vitesse fulgurante contre ses attaquants, et celui qui était en face de lui se prit les deux genoux du jeune homme dans un gros craquement. Il tomba, la figure en sang, étendu, complètement inconscient suite au coup. Cael se rétablit d'une roulade, esquivant ainsi un coup d'épée. Un des quatre hommes était resté en retrait, et se trouvait désormais devant Cael. Celui-ci, profitant se sa position basse, faucha les jambes de son opposant d'un mouvement de jambe. Il attrapa ensuite le soudard par la ceinture et le col, et le souleva. Ce dernier était relativement lourd, mais cela n'empêcha pas le jeune homme de le faire décoller. Utilisant la force centrifuge, Cael le fit tourner à grande vitesse, avant de l'envoyer sur un de ses opposants. Le projectile et la ciblent partirent en roulé-boulé contre le muret, dans un grand bruit de craquement.

*Bon, plus qu'un*

Le dernier soudard l'attaqua par le côté, tailladant l'air avec son coutelas. Cael fut pris de court, et reçu une légère estafilade en récompense. Passablement énervé, il esquiva les coups suivants, et lorsque le milicien fut épuisé, il lui envoya un monstrueux coup de coude dans le cou, comme il l'avait apprit à le faire. La carotide compressée, l'homme tituba, et s'écroula, inconscient.

*Bon, espérons que l'autre s'en est bien sortit.*

Cael remonta le cul de sal, pour voir comment son compagnon d'infortune allait...

A peine le combat avait-il débuté que "l'autre" avait déja trouvé le moyen d'énerver notre alcoolique de bien belle maniére. L'ordure nettoyageuse de prison décida donc qu'il était temps d'évacuer le stress emmagasiné au cours de l'heure passé sur ces braves gens, qui malgré qu'ils ne faisaient que leurs boulots, commençaient à allonger sérieusement cette journée qui avait bien mal débutée d'ailleurs. Etant donné l'état du bras de son premier adversaire, Nash n'avait rien à craindre de ce dernier, à part peut être un ou deux râle d'agonis.

L'affrontement débuta entre les deux hommes restant dans la ruelle. Le milicien, ayant fort peu apprit de son expérience précédente chargea de nouveau l'homme dégrisé qui lui faisait face. Grossiére erreur s'il en est. En effet, l'alchimiste esquiva agilement les moulinet avant de charger son adversaire, tête baissé, lui envoyant un violent coup de boule dans l'estomac, envoyant l'homme au sol tandis que ce dernier se tenait l'endroit du choc d'un air douleureux. Mais l'alchimiste ne voulait pas s'en arrêter là et il releva le cul terreux, le saisissant par le col. Mais l'homme ne se laissa pas faire et envoya lui aussi son front contre le nez de Nash, malheureuse caché derriére un lourd masque.

"Ah merde!"

L'élan avait cependant déséquilibré l'éponge sur patte qui retomba dans l'immonde liquide quitté quelques instant auparavant. La situation semblait s'assombrir de bien mauvaise maniére, vu que l'homme armé encore debout venait de dégainer une longue lame effilée, plus aiguisé que celle auparavant exibée. Mais l'éméché de naissance n'avait pas dis son dernier mot et envoya un solide coup de pied dans...et non pas les valseuses comme on aurait pu le croire, mais dans l'une des rotules de son opposant bruyant. Un léger craquement tandis que l'homme s'affaissait sur lui-même, lachant son arme et poussant une floppée d'injure et d'onnomatopée douleureuse. Le silence retomba lorsque l'alchimiste fit traverser la longue pointe boueuse à travers le cou de son agresseur qui prit un air surpris, ouvrant de grand yeux apeuré face à sa propre mort, avant d'aller s'écraser face contre terre.

L'étranger revint juste à temps pour voir son compagnon d'infortune s'emparer des équipement bas de gamme que les miliciens avait sur eux, les dépouillant du peu d'effet porté. Pour l'instant l'ivrogne dégrisé décida d'oublier sa querelle passé...du moins, pour l'instant.

"ça va?Tu sais quoi? on ferait mieux de se tirer d'ici au plus vite."

Tandis que son nouveau compagnon remontait dans l'auberge pour y récupérer deux ou trois babioles, Nash se rua à toutes vitesse au fond de l'impasse. Sa tâche était ingrate mais il devait le faire, et puis il faut dire que peu de chose le dégouttait en ce bas monde, et puis il faut bien vivre. C'est pourquoi l'alchimiste avait pris l'habitude depuis quelques années, de dépouiller mort comme vivant, afin d'en vendre les effets au plus offrant tout en gardant les trésors intérressant pour lui. Le grand étranger avac qui il s'était fait un verre quelques instant auparavant avait fait un massacre, tout les hommes était à terre et ne semblait pas désirer se relever de sitôt.

*Woaw*

Une épée à peu prés potable, de la ferrailles, deux bourses peu remplis et quelques haillon encore en état d'être porté. Une piéce cependant intrigua le jeune homme, une médaille pour être plus précis. Cette derniére, malgré qu'elle ait l'air pleine de crasse et d'autre matiére moins attrayante semblait porter les insignes royaux du coin. Soit le milicien l'avait volé, soit ces hommes maintenant hors de combat était une millice tout ce qu'il y a de plus légal, cependant, le temps manquait à l'ivrogne pour y réfléchir et puis de toute maniére, ses provisions de bestiole à grignoter semblait de moins en moins conséquente, en profitant d'ailleurs pour en diminuer encore la quantité en gobant une créature qui émit un léger couinement en disparaissant. L'ivrogne revint juste à temps, apres avoir rassemblé les derniére babiole en un assemblage anarchique, pour qu'on lui demande de réceptionner un ballot d'affaire, qui faillit le faire vaciller en arriére tant il le rattrapa mal et qu'il était chargé par ses autres baggage, le dépouillement des victimes n'ayant prit que quelques minute, la rapidité était la ficelle premiére du métier. L'inconnus sauta de la fenêtre manquant d'écraser le dégrisé qui n'avait pas vraiment eu le temps de s'écarter.

" Bon bah maintenant on dégage du coin parce que quelques chose me dit qu'aujourd'hui, on aurait assez de chance pour rameuter l'armée."

Apres cela, Nash partie au pas de course, faisant s'entechoquer les différente affaires portée, apres avoir rendus au grand type se spropres possession, le tout sans savoir où il se dirigeait vraiment, n'ayant jamais vraiment mis les pieds dans ce foutus patelin.

Prairies et Champs===>

Cael reprit son paquetage, qu'il mit sur son dos. En peu de temps, il était passé d'honnête citoyen, ayant des relations avec la royauté -même si il répugnait ces relations-, au stade de fugitif. Si l'autre inconnu s'était mis à courire comme un dératé, c'était que les miliciens devaient être de vrais, et non des soudards à la solde qu'un quelconque petit bourgeois. Et si s'était la cas, partir en cavale n'était pas une mauvaise idée.
Il continua de suivre son compagnon, doutant parfois du bon sens des directions prises. Mais tant qu'il courrait, il se sentait insaisissable. Et puis de toute façon, assomés au fond qu'un cul de sac boueux, les miliciens ne sonneraient pas d'alarme avant plusieurs bonnes heures.

A force de courrir comme si la mort était à leur trousse, le jeune homme, toujours suivant l'inconnu, aperçu la fin de la ville, et passa la porte. Encore quelques centaines de mètres, et il serait hors de vue de la cité. Ouf.

[->Prairies et Champs
Fin du topic]